Et voici Nikki et Nikki II mes Crematogaster Scutellaris.
Après une colonie très très prometteuse de 300 individus environ après 3 années seulement, l’hiver 2018 m’aura été fatal… j’ai très mal géré et perdu plusieurs reines, dont ma première Crematogaster.
En 2020 je me relance avec ma nouvelle née en septembre 2020. Née en captivité, je fonde beaucoup d’espoir sur cette espère que je trouve particulièrement belle…
Présente sur tout le contour méditerranéen jusqu’en Asie , la Crematogaster Scutellaris est très fréquente en élevage car très présente en France, du sud jusqu’au centre.
La première année peut être frustrante, mais se rattrape très bien la deuxième année avec un développement plus rapide.
Dans son milieu naturel, elle préfèrera se nicher dans les bois, la reine Crematogaster Sctutellaris pourra ainsi être à la tête de plus de 30.000 individus pendant 12 ans.
Préférant se nourrir d’insectes et de miellat, elle se régale aussi de fruits, pourvu qu’ils soient bio.
Connue pour ne pas être très difficile, il faudra tout de même compter sur une température comprise entre 22 et 29°c et d’une hygrométrie aux alentours de 50%.
Comme pratiquement toutes les fourmis d’Europe, elle aura besoin de faire une diapause de novembre à début mars à une température d’environ 13°c.
A noter qu’elle se défendent d’une manière remarquable. En effet elles ont la capacité de pouvoir relever leur abdomen au-dessus de leurs têtes et créer au bout de leur aiguillon une gouttelette de venin contenant de l’acide acétique. L’acide acétique vaporisé joue aussi un rôle d’alarme : l’ouvrière qui émet du venin prévient les autres ouvrières d’un danger.
La Reine peut atteindre 9mm et ses ouvrières 5mm.
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