Salut c’est Sophie, et aujourd’hui je décide de faire un tour chez mes voisines les Camponotus Nicobarensis.

Mes deux survivantes, ou plutôt mes deux sororicides de voisine, viennent de passer leur premier hiver à deux, leur premier hiver tout court.

Lili et Laly, pour rappel, ont méticuleusement ordonner l’exécution de leurs trois autres sœurs, qui auraient surement fait la même chose si elles s’étaient levées plus tôt ce matin là…

L’hiver a été nettement plus calme que cet été. Restées à température ambiante (20°c) de début décembre à début février, la fondation est restée soudée et compacte. On y déplore quelques décès tout de même, pas plus de cinq.
Par contre début janvier, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir une évasion, une dizaine d’échappées et quelques unes décédées/coincées. J’ai rafistolé tout ça mais la moitié de la fondation est à ce jour portée disparue !

Lili, la plus calme, qui se mettait régulièrement un peu à l’écart de sa sœur, et Laly, toujours accompagnée d’une garde rapprochée, se mettent enfin à se côtoyer franchement. La sérénité et la chaleur revenue, elles ont enfin repris la ponte et on devrait bientôt doubler les effectifs, pour revenir à la quantité de juin dernier, moins trois reines.

Pour un petit aperçu, filmé le 8 mars dernier: